Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
12 novembre 2014 3 12 /11 /novembre /2014 10:51

Cela fait 3 ans que je ne suis pas venue par ici...  3 ans durant lesquels la vie a repris son cours, avec ses hauts et ses bas, mais comme tout le monde n'est ce pas? 3 ans durant lesquels je n'ai pas pris de médicaments et je ne m'en porte pas plus mal. Je suis toujours avec LUI. Bon an mal an comme on dit. Les enfants ont poussé et même bien poussé, tout va bien. Du moins rien ne va vraiment mal.

 

Suis je négative ? Je ne crois pas, il me semble simplement être méchamment réaliste et c'est ce qui peut parfois faire penser de moi que je suis négative. Je vois la vie telle qu'elle est, j'aime regarder le ciel, le soleil, admirer les vignes, la forêt ou la mer. Je suis une amoureuse de la vie et de ces petits cadeaux. Je m'emerveille de pas grand chose. Mais j'ai également conscience que ma vie n'est pas aussi rose que je l'aurais souhaité.

 

Amoureusement surtout parce que le reste me plaît totalement. Mes enfants font mon bonheur, nous sommes très proches, je pense être une bonne maman, attentive, attentionnée et à l'écoute, protectrice aussi, parfois sans doute trop... Une maman qui aime plus que tout ses enfants. Une maman comblée même s'ils savent très bien me faire enrager... comme vous j'imagine ...

 

Amoureusement disais-je donc... c'est là où ça pêche. Je ne suis pas une femme épanouie, je ne forme pas un couple comme j'en vois bon nombre dans les rues, de ceux qui sont blottis dans les bras l'un de l'autre, je ne suis pas cette femme qui reçoit une caresse tendre sur la joue ou une main douce passée dans le dos de la part de son conjoint. Je n'ai pas ce type de conjoint là.

 

Je suis pourtant une femme qui apprécie ces attentions et qui en aurait tellement besoin. Mais non je suis en couple avec un homme "handicapé des sentiments" et des témoignages d'affection de ce genre. C'est comme ça. Et ce n'est la faute à personne d'autre qu'à moi puisque je l'ai choisi.

 

Il m'aime. Il ne le dit pas non plus mais il m'aime. Il est là, présent, il m'a toujours soutenue dans mes projets professionnels, laissé l'opportunité de m'épanouir professionnellement, il a été là quand j'ai perdu un membre très cher de ma famille, et a finalement accepté que nous rencontrions un professionnel pour notre couple qui allait mal. Lui qui pourtant détesatait l'idée et la rejetait depuis des mois.

 

Alors oui je suis réaliste et peut être aussi un peu résignée je dois l'admettre. Je n'ai pas la vie que j'avais imaginée, sans pour autant attendre une vie douce, rose et sans encombres, je la trouve un peu trop sinueuse à mon goût. Parfois les couples amoureux que je croise m'agacent, parce que je n'ai pas "ça", mais je me reprends en me disant que je ne suis pas dans leur vie et que je ne sais pas ce qui se passe derrière, une fois qu'ils sont rentrés à la maison.

 

Je m'arrange avec moi même pour que tout cela soit moins douloureux, je me rappelle qu'il m'aime, à sa façon mais qu'il m'aime, qu'il est là, qu'il m'épaule la plupart du temps, que je peux compter sur lui, qu'il bosse comme un dingue dans un boulot qu'il déteste pour nous, sa famille, qu'il a envie d'autre chose mais qu'il ne se permet pas d'en partir, parce que c'est le chef de famille et que sans ça nous ne pourrions pas vivre décemment.

 

Je me pose et me dit que globalement tout ne va pas si mal. Nous avons une maison à nous, nous avons du travail tous les deux. Nos enfants sont en bonne santé, heureux et épanouis. J'ai des amis que j'aime et qui m'aiment. Des parents aimant et présents. Alors à quoi bon vouloir changer tout cela ? Je suis très certainement une insatisfaite chronique, comme il me le dit parfois ou une sacrée rêveuse, parce que la vie c'est peut être "juste" ça... non ?

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 13:59

 

purple-eyes-eyes-5092328-786-786.jpg

A l'approche de la quanrantaine je me pose cette question. Qui vais je devenir ? Je ne sais même pas qui je suis aujourd'hui réellement, alors comment répondre à cette question ? J'ai comme l'impression d'être à un tournant de ma vie, tout n'étant pas encore terminé. La sensation d'être une personne non achevée, non aboutie et pourtant j'ai déjà existé durant presque quarante ans. C'est un peu comme si tout était encore possible, sans l'être vraiment. J'ai déjà une vie, des enfants, des amis, mais ai je vraiment décidé de quoi que ce soit ?

 

Parfois je me dis que non, j'ai davanatage l'impression que les choses se sont faites comme ça, un peu par hasard, mes rencontres amoureuses, mes différents boulots, mes enfants ... comme si je n'avais jamais rien décidé réellement. Est ce que si je pouvais tout recommencer je ferais pareil ? Est ce que si j'avais su qui j'étais avant, plus tôt, j'aurais fait les mêmes "choix", pris la même route ?

 

Après tous ces questionnements j'aimerais tant avoir comme une sorte de révélation sur moi. J'ai passé tant de temps (trop sûrement) à me poser des questions, à tout retourner dans tous les sens dans ma tête, seule ou avec un psy. Je voudrais arriver à trouver des réponses pour accéder à un semblant d'apaisement, vivre en étant légère, avancer tout simplement être libre. Parfois il m'a semblé être proche du but, une vraie belle sensation, mais ça n'a pas duré. Je suis retombée dans mes travers.

 

Pourquoi est ce si compliqué de savoir qui l'on est et ce que l'on veut vraiment ?

 

40 ans le plus bel âge pour une femme, elles le disent toutes, l'âge de l'épanouissement. Je le souhaite du plus profond de moi, j'ai hâte, je rêve de cette quiétude. Moi aussi je veux me sentir légère, il le faut... sinon comment profiter pleinement des jolies choses qui m'entourent ?


* Photo:  http://divinecopine.blogspot.com/2011/01/priere-je-suis-feu-violet.html

Partager cet article
Repost0
25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 05:00

6dtbmnwo.jpg

Pourquoi le reflet que nous renvoit le miroir est si moche, pourquoi la critique est elle aussi sévère ? Pourquoi cette énorme différence entre ce que les gens voient de nous et notre propre ressenti ? Pourquoi un tel rejet de ce corps puisqu'IL est NOUS, plutôt qu'avoir un regard bienveillant ? Pourquoi exiger toujours plus et ne jamais se satisfaire de ce que l'on a, de ce que l'on est ? Pourquoi n'est ce jamais assez bien ?

 

Que rejetons nous au final ? L'enveloppe physique ou ce que l'on est plus profondément ? D'où vient ce désamour pour un corps qui n'est à priori pas plus mal qu'un autre ? Pourquoi cette lutte alimentaire perpetuelle et sans fin qui n'aboutit jamais bien longtemps à une satisfaction, une douce sensation qui nous ferait pourtant tant de bien.

 

Qu'est ce qui cloche au fond bon sang ?

 

Toute cette énergie dépensée pour quelques kilos sur la balance.

Toute cette frustration au quotidien.

Toute cette incompréhension de la part de l'entourage.

 

Une vie qui n'est pas pleinement vécue, un besoin de maîtriser coûte que coûte ce foutu chiffre ! Marre... tellement marre de supporter tout cela et en même temps incapable de faire autrement.


Partager cet article
Repost0
22 août 2011 1 22 /08 /août /2011 16:00

 

pannesexo320.jpg

Cela ne fait que 6 ans que je suis en couple et cet été j'ai senti décliner mon désir. Il s'évapore depuis quelques mois déjà mais cet été j'ai réllement senti que je n'étais plus la même femme. Je ne suis plus cette personne pleine de désir et d'envies intimes. Je suis ravie qu'IL en ait envie, ravie de voir ses yeux briller mais si mal à l'aise de ne plus ressentir cette chaleur dans le creu de mon ventre, si triste même.

 

La faute à qui, la faute à quoi je n'en ai pas la moindre idée. Je pensais que ça passerait mais j'ai plutôt l'impression que ça s'installe dans le temps. Peut être est ce dû aux anti-dépresseurs que je prends depuis plus d'un an... je l'espère mais j'ai comme un doute. Cela ne devrait pas m'empêcher de ressentir du plaisir simplement m'empêcher d'être entreprenante et ce n'est pas le cas. Cet homme qui me faisait vibrer rien qu'en me regardant ne me met plus la tête à l'envers.

 

Pourtant je l'aime, je l'admire je ne veux pas me séparer mais le doute s'installe dans ma petite tête. Pourquoi est ce que mon désir et mon plaisir déclinent, POURQUOI ? Je ne cesse de me questionner depuis des jours, des semaines même. Je le regarde et me demande ce que je ressens réellement, je ris avec lui et essaye de déceler le moindre indice mais rien ne vient.

 

Peut être est ce normal de traverser ce type de période auquel cas je n'ai pas d'inquiétude à avoir mais ça je ne le sais pas... Peut être ne suis je plus amoureuse ... et c'est bien ce qui m'effraie le plus. Comment savoir ?

 

Partager cet article
Repost0
27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 13:45

Image-2.png

Cela va bientôt faire 15 jours que je suis en vacances et j'ai oublié que j'étais malade. Oublié que je me soignais pour dépression. Oublié que je devais prendre un médicament tous les jours, même si je ne le prenais que quelques fois par semaine depuis le début quasiment, en accord avec le médecin bien entendu.

 

15 jours donc que je ne prends plus rien et je sais pourtant qu'on ne se sèvre pas comme ça de ces fichus médicaments. Avec les anti dépresseurs il faut y aller progressivement, je le sais c'est la troisième fois que j'en prends ces 9 dernières années. Je ne voulais rien arrêter, ce n'était pas prémédité j'ai juste oublié. Certains penseront que c'est parce que je me sentais bien et c'est vrai mais je ne peux pas m'en passer et surtout pas de façon si abrupte.

 

Depuis quelques jours je crie après mes enfants assez facilement et mène une vie difficile à tout le monde. Je suis sur les nerfs. Je pensais jusqu'à aujourd'hui qu'ils étaient juste pénibles du fait de ce temps maussade mais ce matin en tombant sur la boîte je me suis rendue compte que je ne l'avais pas touchée depuis le début des vacances et j'ai compris.

 

Je gâche les vacances de tout le monde parce que je suis en roue libre et que j'en suis incapable. Je ne suis pas guérie du tout. Triste réalité. Je les ai donc appelés, nous nous sommes installés dehors et je leur ai parlé. Non pas pour excuser mon attitude mais pour l'expliquer au moins. Je leur ai dit que j'avais oublié mes médicaments et combien j'étais désolée de pourir leurs vacances.

 

Je me sens minable. Même si les enfants ne m'en veulent pas je vois bien qu'IL est en colère et déçu. Je sais à quel point il attendait ces vacances avec impatience et combien il en avait besoin. Il ne reste que deux petits jours et j'ai bien peur d'avoir tout gâché.


Partager cet article
Repost0
18 juillet 2011 1 18 /07 /juillet /2011 05:00

 

affiche_Vie_est_dure__nous_aussi_1998_1.jpg

La vie comporte son lot de petits accidents, de petites bosses même si cela reste un cadeau formidable. Elle peut se révéler très douloureuse pour certaines personnes, l'égalité n'existant pas et surtout pas à ce niveau là. J'ai rencontré beaucoup de gens que la vie a oublié d'épargner contrairement à moi qui suis plutôt bien vue sur ce plan là. Des gens qui ont connu la perte d'un parent, les coups, l'alcoolisme du père, la vie en caravane du fait de manque de moyens financiers... de vrais gros coups durs on peut le dire.


Je suis issue d'une famille sans problème, mes parents sont ensemble et s'aiment, j'ai eu mes arrières grands parents et grands parents très longtemps, je n'ai jamais manqué de rien, j'ai eu l'occasion de faire des études supérieures, de partir à l'étranger et en vacances l'été avec mes parents. Une vraie vie heureuse, facile et douce. J'ai quitté le cocon familial à 18 ans et là non plus je n'ai manqué de rien, j'ai vécu une belle histoire d'amour qui a duré longtemps, j'ai souffert comme tout le monde quand ça s'est terminé. Ma vie n'a été marquée par aucune horreur. Je suis une privilégiée j'en ai pleinement conscience. Cet état de fait m'a assez longtemps fait flipper à vrai dire, je me disais que ce n'était pas normal, que quelque chose allait forcément arriver, ce n'était pas juste surtout ! Mais bon on sait tous qu'il n'y a aucune justice dans ce domaine.

 

Je me suis souvent interrogée sur cette éducation assez protectrices en ayant fait la rencontre de personnes issues de familles radicalement différentes. Des personnes que je trouvais bien plus prêtes à faire face à la vie et ce qu'elle peut semer comme embûches sur notre chemin. Il me semble que mes parents ont fait de moi une personne plus fragile que quelqu'un comme EUX, ces amis dont je parle. Je me suis surtout rendue compte de cela ces dernières années en voyant évoluer ma soeur qui galère dans ses relations humaines, qui est sans cesse blessée, à terre, retournée, déprimée ... Nous avons été élevées par les mêmes personnes certes mais pas de la même façon. Il est parfaitement impossible d'élever des soeurs de la même manière, n'étant elles mêmes pas identiques. J'ai un tempérament assez indépendant contrairement à elle qui est assez dépendante et qui ne peut se résoudre à rester seule ne serait ce que deux jours. Son planning doit être sans cesse rempli sinon ça ne va pas, c'est le stress assuré.

 

Je souffre de voir ma soeur si faible, oui faible, parce que sa vie n'a rien de difficile et pourtant elle geint sans arrêt, elle se plaint, elle n'a pas de chance, la vie est duuuure et elle a mal, réllement mal. Mes parents en ont vraiment fait quelqu'un de fragile, bien trop fragile. Quelqu'un qui ne sait pas se blinder, faire le tri et surtout réagir et se secouer pour ne pas sombrer. Ils ont bien entendu eu la volonté de bien faire mais force est de constater qu'ils se sont plantés c'est une évidence. 

 

Ce qui m'a amené à prendre la décision de ne pas trop faciliter la vie de mes enfants, les laisser se débrouiller, ne pas en faire des assistés, leur apprendre à se débrouiller par leur propres moyens même si je serai toujours là  et que je veille sur eux. Je veux qu'ils comprennent l'importance qu'il y a à savoir gérer des situations complexes par eux mêmes, ne pas se tourner tout de suite vers la solution de facilité qui est de demander de l'aide. Je veux qu'ils sachent réagir, je veux les armer pour la vie, qu'ils soient prêts à l'affronter du mieux qu'ils peuvent avec confiance, intelligence et autonomie.

 

Je crois que c'est le plus beau cadeau que je puisse leur faire : ça et mon amour infini pour eux.

Partager cet article
Repost0
13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 05:00

defauts-physiques.jpg

Je n'aime pas ce que je suis. Je n'apprécie pas mon corps, je l'ai longtemps caché. Je ne suis pas tranquille avec mon image. Je ne suis pas fière de ce qui je suis, de ce que je vaux. D'ailleurs qu'est ce que je vaux? Je ne comprends pas toujours pourquoi les gens s'intéressent à moi, m'aiment ou m'embauchent. J'ai souvent l'impression qu'ils se méprennent à mon sujet... et qu'ils vont découvrir leur erreur, le pot aux roses puis me jeter. Désolé erreur de casting Mam'z'elle !

 

Pourquoi me choisir moi ? Qu'ai je de plus que les autres ? Rien justement, ce serait même plutôt le contraire. Je suis un leurre... une imposture... mais pourquoi ne le remarquant ils pas ? Comment peuvent ils se tromper à ce point ? Il ne me semble pourtant pas mentir pour me "vendre". Cette foutue incompréhension s'installe toujours en moi, toujours.

 

Je ne suis pas une de ces jolies filles toute mince, je ne suis pas très cultivée ni très intelligente non plus, je ne connais et ne comprends rien à la musique, je n'ai aucun talent particulier, je suis un puit sans fond en matière d'amour et raleuse par dessus le marché. Pourquoi moi ?

 

Pourquoi me choisir moi ? C'est cette éternelle question qui fait que j'ai sans cesse besoin qu'ILS me l'expriment, me le montrent, m'approuvent dans mes choix, me félicitent, me complimentent ... qu'ILS m'aiment puisque je n'y arrive pas. J'aimerais tant être une autre, une femme belle, une femme intelligente, une femme à l'aise et à sa place en toute circonstance, une femme qui n'a pas besoin du regard des autres, une femme bien dans sa peau tout simplement.

Partager cet article
Repost0
12 juillet 2011 2 12 /07 /juillet /2011 04:00

gdp6a34d

Je ne veux pas survivre ! Je ne supporte plus de vivoter, calculer, compter, prévoir, anticiper, marre, ras le bol Stooop ! Oui enfin pousser un coup de gueule et crier c'est bien joli mais totalement stérile aussi parce que au final qui peut changer ça sinon moi ? Ben personne. Alors oui ça fait du bien d'ouvrir les vannes, s'égosiller un peu, taper du poing sur la table et faire la folle avec ses cheveux mais ça ne sert qu'à ça. Un bien maigre soulagement... La cocotte ne pète pas certes mais on n'avance pas vraiment comme ça.


J'ai compris que j'en avais assez, j'ai compris que je voulais plus, que j'avais davantage d'ambition que ça pour ma vie. C'est bien de vivoter, c'est plus cool, pas trop de pression, on vit au jour le jour, on est zen, on se lève le matin sans boule au ventre MAIS c'est trop calme, trop plat et sans surprise, sinon le montant exact du découvert à la fin du mois. Et ça c'est pas des plus fun du tout.


Je veux pouvoir faire un joli resto avec LUI, partir en week-end avec LUI, offrir des vacances à mes enfants,  ne pas compter à la virgule près pour les courses, arrêter de fatiguer ma tête avec cette calculatrice sur "ON" en permanence. Etre femme au foyer et s'occuper des enfants c'est bien quelques temps ou avec un LUI très très à l'aise financièrement mais au bout d'un moment on fatigue et les comptes bancaires avec. C'est à ce moment là que la boule dans le ventre revient et le côté zen s'en va puis revient puis repart pour ne plus nous habiter tant on est sur la corde raide.

 

Je crois que c'est à ce moment là, idéalement un peu avant peut être même, qu'il faut se remettre en quête du travail qui fera de nous à nouveau une femme détendue et souriante... Une femme qui ose dépenser et craquer pour une petite robe sans culpabiliser ou se demander en se rongeant les ongles jusqu'au sang comment elle va bien pouvoir faire avec ce trou de 50 euros.

 

Je crois que ça n'a jamais été aussi clair dans ma tête... parce que se fabriquer de vilaines mains pour 50 euros ça fait un peu mal non ?

 

 

Crédit photos : http://mncoeur01.centerblog.net/5476394-Je-Veux-Vivre

Partager cet article
Repost0
11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 04:00

 

avatar-blog-1246796337-tmpphpfKM26Q

L'ouverture de ce blog est une belle trace de mon week-end... Le choix d'un gabarit, ce n'est jamais tout à fait ce qu'on aimerait mais il faut faire avec et si on n'est pas content de notre sort il faut prendre des cours en developpement informatique et se lancer. Mission impossible pour moi autant le dire. Alors on tatonne, on ralouille, au départ je voulais un blog, noir, blanc et magenta, j'ai commencé dès le premier jour à faire des concessions, il n'y aura pas de noir, tant pis. On peut dire que ça commence bien cette histoire.

 

Et puis le choix du nom, pas simple non plus cette affaire, je voulais un miss quelque chose, un miss suivi d'une lettre mais aucune ne me plaisait à part le B qui n'a rien à voir avec ma vie, ma famille ou moi donc non on repart sur autre chose. Miss Marple j'aimais bien avec son côté un peu mystérieux, cette chouette détective tout droit sortie de l'imagination d'Agatha Christie... mouai bon pas grand chose à voir non plus avec moi si ce n'est que le nom sonnait bien. Alors on continue à griffoner sur le cahier, on dessine des lettres aussi, faut que ce soit beau à l'oreille mais aussi sur le papier.

 

Marple

Purple

Agathe, le chien de papi et mamie

Mitou, ça c'est une idée de grand fiston

Papote

Pipelette

Marmite, encore une idée de grand fiston

MissTé, un breuvage que j'adore

...

Et puis LUI me dit "Mamzelle"... oui c'est joli mais je ne suis pas tout à fait une demoiselle... en l'écrivant autrement c'est plus moi

- Mam' parce que oui je suis une maman en effet

-  'elle parce que je suis une femme avant tout.

 

Voilà emballé c'était pesé... il ne restait plus qu'à trouver LA typo qui faisait TILT... Me voilà rebaptisée Mam'z'elle, j'aime c'est moi, je me sens bien et puis ça me va pas mal du tout au teint. Je suis légère, ma robe tourne je suis elle, mam'z'elle !!!

Banniere

Mon avatar est une illustration créee par Sybile.



Partager cet article
Repost0
10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 04:00

Travailsaisonnier_dessinLili.jpg

 

 

C'est décidé il faut que je m'y recolle, que je remette les pieds à l'étrier. Après 2 ans d'éloignement je dois renouer avec ce monde qui me fait maintenant si peur. Ce monde qui m'a blessé. Ce monde rempli de personnes que je n'ai plus envie de cotoyer. Mais pourtant il le faut. C'est incroyable de voir à quel point quelque chose qui peut s'avérer réellement néfaste doit devenir à nouveau familier. J'utilise le mot DOIT à juste titre car je pense qu'il en va de mon équilibre. Incroyable d'écrire ça : mon équilibre dépend donc d'une chose qui fait mal. Intéressant tout cela, non ? Un psy se régalerait à analyser ce besoin de douleur, un peu maso Mam'z'elle on dirait.


Il faut que j'en passe par là, je dois me faire violence et retourner dans l'arène, parce que mes neurones commencent à coller sérieusement au plafond et je les entends s'entrechoquer, signe qu'ils ne sont plus très nombreux là dedans, avant jamais je ne les entandais ils boullonnaient tout simpelment. Je veux les activer à nouveau, je veux les faire danser, swinguer, virevolter. Je n'ai pas le droit de les laisser sécher et disparaître. C'est mon devoir de les garder en vie.


Alors c'est décidé je vais retravailler, mon cv est prêt et ma motivation aussi. Je suis même sur un gros coup et j'attends des nouvelles avec une impatience non dissimulée (telle que vous en me voyez pas je fais de petits sauts sur ma chaise de bureau).

 

Allez on fait partir le chronomètre... top départ.

On se tient au courant d'accord ?

 

 

Illustration : lily la baleine

Partager cet article
Repost0